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Le Faré de Babel, c’est reparti !

Avec une magnifique danse tahitienne au son du toere, Alysson et Maka on ouvert les festivités du Faré de Babel 2016.

Quelques poèmes de Prévert, de Nicolas Kurtovitch et Déwé Gorodé ont ensuite résonné dans notre cour.

Demain on repart avec du nengone, du dancehall et de la poésie.

 

Mardi, comme prévu, de Maré à New York en passant par Beaudelaire.

 

Mercredi matin, les Nouvelles Calédoniennes publient un article sur le Faré de Babel :

Grand Nouméa

Quand les lycéens se réapproprient leur langue

  • Vallée-des-Colons. Cette semaine, le lycée Do-Kamo organise des animations pour préserver le patrimoine culturel et linguistique local.
    Par Sophie Boltz
    Crée le 28.09.2016 à 05h32
    Mis à jour le 28.09.2016 à 05h32
    dokamofarebabel
    Au lycée Do-Kamo, mardi 27 septembre. Plusieurs élèves, originaires de Maré, ont chanté We Cicango en nengone. Un air familier qui n’a pas tardé à être repris par d’autres. Photo Sophie Boltz

    Bien que timides, elles se lancent. Installées sur les escaliers de la cour du lycée Do-Kamo, des jeunes filles, en première, entonnent une chanson. Mais pas n’importe laquelle : « We Cicango du pasteur Warisine. » En nengone, bien sûr. « On fait passer notre culture et notre langue à travers le chant », s’enthousiasme Suzanne Simijane, l’une des élèves. Et c’est bien là l’objectif du lycée Do-Kamo.

    Durant toute la semaine, l’établissement se donne pour mission de valoriser le patrimoine culturel et linguistique local par le biais d’animations réalisées par les élèves. L’initiative s’intitule Le faré de Babel. Tout un symbole.
    Des chants en nengone et ajië

    Au programme : des danses tahitiennes, des chants en langues nengone et ajië ainsi que de la poésie. « Il y aura aussi des sketchs sur l’origine de l’igname », ajoute Daniel Collet, documentaliste. Et du dancehall, parce que les lycéens aiment bien ça. Le public, constitué d’élèves, est attentif aux performances présentées. Cette année, Francine Lalie en fait partie. Après avoir effectué une danse l’an passé, elle est venue voir ceux qui se prêtent au jeu cette année. Elle a beaucoup apprécié la danse tahitienne qui a eu lieu lundi. La chorégraphie, la mise en scène, les costumes… Tout lui a plu. « C’était simple, mais joli », commente-t-elle. À l’origine du faré de Babel, une idée venue de l’étranger. « Un ancien directeur du lycée avait participé à des rencontres internationales de poésie où il a entendu des textes dans toutes les langues. On s’est dit qu’on pourrait faire la même chose ici, d’autant que le patrimoine local n’est pas exploité », raconte Daniel Collet. Une initiative qui est aussi un bon exercice d’expression orale pour les élèves.

    lnc_babel

 

Jeudi, la chorale de seconde adaptée, avec les intervenants en chant du Conservatoire de la Nouvelle-Calédonie ont interprété des « Ae ae » et d’aurtes chants de Grande Terre.

Malheureusement, le groupe de ajië n’a pas pu se réunir comme prévu, mais ce n’est que partie remise.

Nous avons eu droit à la place aux stances du Cid, ce jeune homme pris dans un dilemme terrible, devant choisir entre la défense de l’honneur de sa famille (son père a été humilié) et l’amour qu’il porte à sa promise, Chimène, dont le père n’est autre que l’offenseur.

1 réponse
  1. avatar
    WAWALAHA Hmana dit :

    Bonne continuation Do Kamo, une grosse pensée depuis Paris.

    PS: Pour les tables de Ping Pong, c’est une très bonne idée.

    Hmana

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