Halte aux violences ! Une journée de sensibilisation à Do Kamo
Ce mardi 23 avril, le lycée s’est mobilisé contre toutes les formes de violence. Après s’être présenté, les nombreux intervenants ont échangé avec les élèves dans des ateliers pendant toute la matinée.
Face à la banalisation de la violence, notre lycée organise ce type de rencontres chaque année à la rentrée, afin que les jeunes puissent analyser avec des professionnels les mécanismes qui mènent à la violence, et comment s’en prémunir.
Psychologue, policiers, bénévole d’association d’aide aux victimes, comédien, instructeur d’arts martiaux, juriste ou spécialiste du harcèlement scolaire, ils ont tous répondu à l’appel et proposé une réflexion sur les causes et conséquences de la violence. Devant ces professionnels, de nombreux élèves se sont livrés, et ont reconnu que cette journée de sensibilisation était très importante car elle leur permettait de réaliser que de nombreux actes ou mots violents ne sont ni normaux, ni acceptables, alors même qu’ils sont généralisés dans la société, la famille ou les médias.
En espérant que la prise de conscience aura un effet durable sur les comportements, on remettra ça en 2026 !
Ci-dessous les articles de NC l 1ère (sur leur site ici) et lnc.nc
À Nouméa, une matinée pour sensibiliser les élèves du lycée Do Kamo aux violences
Ce mercredi 23 avril, le lycée Do Kamo a organisé une matinée « Halte aux violences », pour sensibiliser la jeunesse. Une action reconduite chaque année, à l’initiative de l’infirmière scolaire et de Daniel Collet, documentaliste au CDI. « À l’origine, c’était pour marquer le 8 mars, la Journée des droits des femmes », explique ce dernier. « Mais très vite, on a vu qu’il y avait un vrai travail à faire sur les rapports entre garçons et filles, et sur des situations de harcèlement. »
Chaque début d’année scolaire, des témoignages sont reçus par l’équipe médico-sociale du lycée. L’événement cherche à y répondre, de façon préventive.
Des intervenants venus de plusieurs horizons
Pour toucher un public large, les organisateurs misent sur la diversité des approches. Cette année, la matinée a rassemblé la police avec le bureau des victimes et la cellule Groupe de sécurité au quotidien, le collectif des Femmes en colère, la Case juridique kanak, un psychologue, un atelier de self-défense, une troupe de théâtre et le bureau du harcèlement scolaire du vice-rectorat.
Chaque élève a assisté à plusieurs ateliers au fil de ses années de scolarité. L’objectif : permettre une reconnaissance progressive des faits de violence, souvent banalisés dans les familles ou sur les réseaux sociaux.
Des outils pédagogiques en complément
En parallèle, des séances de travail sont proposées en classe, sur la base de supports produits par l’équipe éducative : diaporamas, vidéos, questionnaires. Elles portent selon les années sur les violences, la gestion des émotions, le harcèlement ou encore les addictions.
Une parole qui commence à se libérer
Les intervenants soulignent l’intérêt du format : certains élèves se livrent, partagent des témoignages. « La présence de professionnels leur offre un espace différent », note Daniel Collet. « Ça peut être un déclencheur pour parler, ou pour dénoncer. »
Écoutez les réactions des lycéens, au micro de Medriko Peteisi :
Article des Nouvelles Calédoniennes, sur leur site ici :
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