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Le gouvernement et le Vice-rectorat à Do Kamo

Le jeudi 22 mars après-midi, M. Dion, Vice-recteur, et M. Briault, membre du gouvernement en charge de l’enseignement, sont venus visiter notre lycée, en compagnie de l’inspectrice générale de l’administration, de collaborateurs, et du directeur de l’ASEE, Victor Ihage.

Après un pot d’accueil, ils ont fait un tour dans l’établissement, et ont en particulier apprécié le CDI, ainsi que le réfectoire. Ils ont aussi visité l’internat et ont pu constater les travaux à effectuer, en particulier le désamiantage, le gouvernement a alors annoncé qu’il acceptait de financer les 4 millions manquant à la budgétisation du projet, comme l’indique l’article des Nouvelles Calédoniennes du 28/03/2012 reproduit ci-dessous.

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L’internat de Do Kamo enfin désamianté

Publié le mercredi 28 mars 2012 à 03H00 sur  www.lnc.nc

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Il manquait 4 millions de francs au lycée Do Kamo pour pouvoir désamianter son internat. Jean-Claude Briault, chargé de l’enseignement au gouvernement, a annoncé jeudi que cette somme allait être débloquée.
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Créé il y a trente ans, l’internat de Do Kamo a fait l’objet d’un état des lieux de la DITTT en 2010.

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L’équipe du lycée Do Kamo peut enfin respirer. Les difficultés financières que rencontre l’établissement pour désamianter son internat sont en passe d’être résolues. Jeudi, Jean-Claude Briault, chargé de l’enseignement au gouvernement, a promis un soutien de la collectivité pour apporter les 4 millions de francs nécessaires, sur une facture totale de 12 millions. « J’en parlerai dès demain au gouvernement. Il n’y aura pas de problèmes pour ces quatre  millions manquants. »

Iles. L’internat du collège de Do Kamo accueille cent-quatre-vingt-deux élèves de la Grande Terre et des îles.
Ce lycée a été créé il y a trente ans, à une époque où l’accès à l’enseignement n’était pas facile pour les enfants de la province Nord. Do Kamo, qui veut dire « homme véritable » en ajie, est financé par les trois provinces.
En 2010, un état des lieux avait été commandé à la DITTT sur l’état de vétusté de l’internat. Ce document suspectait un problème d’amiante au niveau du Dalflex, une sorte de linoléum qui recouvre tous les sols des dortoirs. Avec l’usure du temps, les dalles se sont décollées à de nombreux endroits. La colle utilisée pourrait s’être transformée en poussière chargée de particules d’amiante. « Jules-Garnier et le
collège de Magenta ont eu le même problème et ont été désamiantés », indique Freddy Baouma, le directeur de l’internat.

Chambres. L’an dernier, un organisme spécialisé (l’ADMEIB) a confirmé les doutes de la DITTT. Son rapport a révélé qu’il y avait bien de l’amiante dans les chambres de l’internat des garçons et des filles. Inquiète pour la santé des enfants, l’Association des parents d’élèves a tout fait pour que le dossier avance. « Nous ne connaissons pas les conséquences, pour les enfants, d’une exposition à l’amiante à long terme », a souligné Maryka Kapoeri, sa présidente. Si le problème du financement des travaux semble réglé, un autre se pose aujourd’hui : le relogement des cent quatre-vingt-deux internes durant le chantier, qui pourrait durer jusqu’à deux mois. Non seulement Do Kamo devra trouver un moyen de les reloger, mais il devra également assurer leur transport jusqu’au lycée, chaque matin. Aucune date n’a été annoncée pour le début des travaux.

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