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Deux semaines de révision à Do Kamo avant le bac

Deux articles sont parus dans les Nouvelles Calédoniennes sur cette actualité :

 

| Crée le 14.10.2019 à 17h01 | Mis à jour le 14.10.2019 à 17h01
Les jeunes travaillent soit en autonomie soit avec des professeurs. Photo Thierry Perron

Les épreuves du baccalauréat sont prévues du 25 au 29 novembre. Pour les lycéens de terminale, ces deux semaines de vacances d’octobre sont l’occasion de revoir l’essentiel de leur programme.

Comme chaque année, l’UGPE, l’union des groupements de parents d’élèves, propose à ceux qui le souhaitent, une session de révision avec des professeurs volontaires. Depuis ce matin, ils sont donc près de 200 lycéens, venus de tout le Caillou, à plancher au lycée Do Kamo.

Plus d’informations dans votre édition de demain, rubrique Nouméa.

  • Stéphanie Chenais / stephanie.chenais@lnc.nc | Crée le 15.10.2019 à 04h25 | Mis à jour le 15.10.2019 à 07h23
    Mathématiques, espagnol, économie-droit, pas moins de 200 lycéens, venus de toute la Calédonie, vont réviser au lycée Do Kamo pendant ces deux semaines.Photo Thierry Perron
    Mathématiques, espagnol, économie-droit, pas moins de 200 lycéens, venus de toute la Calédonie, vont réviser au lycée Do Kamo pendant ces deux semaines. Photo Thierry Perron
    VALLÉE-DES-COLONS. Pas question de chômer pendant ces deux semaines de vacances pour les lycéens de terminale. Ils sont nombreux à avoir choisi de réviser avec l’UGPE au lycée Do Kamo.

    Il ne leur reste plus qu’un mois et demi avant le grand jour. Cette année, le bac est prévu du 25 au 29 novembre. Ces deux semaines de vacances sont donc précieuses pour les lycéens de terminale. Comme tous les ans, l’UGPE, l’union des groupements de parents d’élèves, leur propose une session de révision, avec des professeurs ou en autonomie, qui a lieu depuis hier à Do Kamo.

    Ils viennent du lycée Antoine-Kela, de Pouembout, d’Augustin-Ty de Touho, mais aussi de Jules-Garnier, de Blaise- Pascal ou du lycée du Grand Nouméa. Dans la salle de Jean-France Toutikian, professeur de français, les jeunes planchent sur Le liseur du 6 h 27, de Jean-Paul Didierlaurent. Un texte qui a été choisi en 2017 pour le bac professionnel de français. Très assidus, les lycéens travaillent la méthodologie notamment.

    Services civiques

    Juste à côté, un professeur de mathématiques s’attarde sur les points bloquants. « Moi, je suis là surtout pour les maths et la physique-chimie, raconte Yedida, qui s’apprête à passer un bac S. Je viens ici parce qu’il y a des profs pour nous aider. » Entre amies, elles ont commencé par consulter le tableau d’affichage. « Il manque des salles », remarque Marianne. Hier, pour le premier jour, quelques ajustements étaient encore en cours.

    Il est vrai que les besoins sont grands. Il faut de nombreux professeurs pour accompagner tous ces jeunes. Des services civiques ont d’ailleurs rejoint les professeurs volontaires pour renforcer l’équipe en place. « C’est uniquement sur la base du volontariat, explique Sophie Piccinini, trésorière. Nous n’avons pas de professeurs dans toutes les matières, mais les lycéens peuvent aussi travailler en autonomie avec des annales. »

    Des révisions plus confortables

    En effet, il s’agit aussi de leur offrir un cadre plus propice aux révisions. A la maison, il n’est pas toujours facile de se concentrer avec les petits frères et les petites sœurs ou la tentation de la télévision. Pour cette semaine de révision, ils n’ont eu que 1 000 francs à débourser, ce qui prend aussi en compte la cantine. Tous les midis, les jeunes partagent un repas au réfectoire du lycée. Et, histoire de décompresser après une semaine soutenue, un repas de « fête » est prévu chaque vendredi.

    Petite nouveauté cette année, quelques places ont été libérées au foyer Jean-Calvin pour les lycéens qui sont descendus de Brousse et qui n’ont pas de famille chez qui loger. Un pas de plus vers la réussite.

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