Quel groupe ?

Le staff part avec une idée claire : pour la première année de l’académie, il y aurait trois gardiens et vingt joueurs. Parmi ceux-ci, il n’est pas envisagé de répartition préétablie entre défenseurs, milieux et attaquants. Il pourrait ainsi y avoir une majorité d’attaquants. Le recrutement, à travers un acte de candidature par dossier, ainsi que deux jours de sélection, se fera en fonction des qualités montrées sur le terrain. Autre donnée dans le choix du staff : le mental et le scolaire. Il est expliqué que les jeunes choisis devront être sérieux et capables de suivre leurs cours en parallèle du football. Avec un bon comportement général. Au bout d’un an, ceux ayant donné satisfaction resteront. Les autres seront remplacés par de nouveaux talents. Tous pourront être hébergés à Do Kamo, mais rien ne sera imposé.

Quel staff ?

Deux noms sont déjà assurés. Celui de Didier Blanc, comme manager de l’académie. Et celui de Dominique Wacalie, en tant qu’entraîneur. Le premier est professeur d’EPS au lycée Do Kamo, à Nouméa. Il y était depuis plusieurs années responsable de la section football, laquelle va disparaître et être remplacée par cette nouvelle académie fédérale. Le second, lui, est un ancien joueur de la sélection et actuel directeur technique de la Fédération. Didier et Dominique seront accompagnés par un préparateur physique et par un entraîneur des gardiens. Plusieurs pistes existent, mais aucun CV n’est arrêté. D’un point de vue médical, il y aurait là aussi un suivi régulier, avec le D^r Jean-Marie Sabot, un kiné, deux fois par semaine, plus l’infirmière du lycée, avec également un accès au Centre médico-sportif. Ajoutez un professeur qui aura pour tâche d’assurer un suivi scolaire des jeunes, de les aider dans leurs temps d’études et de faire le lien avec les familles.

Quel rythme ?

Jusqu’à présent, la section football du lycée Do Kamo s’entraînait deux fois par semaine, le soir après les cours. Avec le passage à une académie, le temps passé sur le terrain sera doublé avec des entraînements, toujours au terrain de Sainte-Marie (mis à disposition par l’Olympique), les lundi, mardi, mercredi et jeudi, de 15 à 17 heures, ou de 15 h 30 à 17 h 30. Donc « pendant le temps scolaire », note Didier Blanc, qui tient particulièrement à ce point. Ainsi, après l’entraînement une période est prévue pour l’étude scolaire, tout cela sans veiller tard et donc sans fatigue supplémentaire pour les organismes, ce qui évite usure mentale et blessures physiques. Ensuite, le vendredi, les jeunes retrouveront leurs clubs, avec entraînement le soir voire match le week-end.