Et tel le phénix, le faré renaît de ses cendres…
La case de Do Kamo est en cours de construction. Ce sont les parents et les jeunes de la tribu de Hwadrilla à Ouvéa qui ont pris en main le chantier. Parmi eux, plusieurs anciens élèves menés par deux « chefs de chantier » : le pasteur Boucko Gnyipatr qui fut aumonier du lycée jusqu’en 2008 et Jacob Waneux.
Il aura fallu presque une année de discussions au bureau de l’APE pour finaliser ce chantier. L’initiative a été prise par une maman d’Ouvéa, membre du bureau de l’APE 2012 qui a pris son courage à deux mains et a entamé les contacts à la fois coutumiers et religieux. Le bureau s’est déplacé en fin d’année pour finaliser par un geste coutumier le lancement du chantier.
Les parents et les jeunes de Hwadrilla s’organisent en deux équipes. Une partie de la tribu, qui vit et souvent travaille sur Nouméa s’occupe de la construction proprement dite. Les autres membres de la tribu qui sont à Ouvéa s’occupent de tout préparer sur place, couper les poteaux, les goélettes et les envoyer par barge sur Nouméa. Les contacts des uns et des autres ont permis d’organiser le transport des poteaux à moindre coût en profitant des barges qui reviennent à vide d’Ouvéa après avoir livré les matériaux pour la construction du nouveau wharf d’Iaaï… à Hwadrilla, justement.
Le chantier a débuté vers le 15 janvier et devrait se terminer vers la fin mars 2013.
Article rédigé par Jean-France Toutikian
Voilà un bon investissement pour l’avenir du pays.
C’était également une occasion pour réunir les familles et alliés de la tribu de Hwadrilla. La bonne humeur y était à chaque instants et donc le reste à suivi.
Chapeau aux organisateurs de ce projet et à tous ceux qui ont participé de loin ou de près à ce projet.
Olé !