Mon avenir et moi, une journée pour préparer son avenir
Le mercredi 5 août le premier carrefour des métiers s’est tenu au lycée Do Kamo. Organisé depuis mars par Mme Lidinuar et ses premières et terminales Gestion-administration, cet événement a été un grand succès. Plus de 80 invités ont d’abord pris un café avec des viennoiseries, puis après les discours de bénédiction du pasteur et l’ouverture du directeur ils ont accueilli des élèves enthousiastes. Quatre pôles étaient représentés : le pôle professionnel avec des représentants de nombreux métiers, le pôle formations post-bac avec la quasi-totalité des filières post-bac disponibles sur le territoire, le pôle prestations sociales et le pôle santé et sécurité. Les élèves de terminale TEB ont participé à la décoration des espaces avec notamment des silhouettes en référence aux différents pôles.
Après le temps de rencontres, les intervenants ont assisté à des danses, et ils ont pu apprécier la table de bougnas et autres plats préparés par le personnel.
Bravo à l’équipe organisatrice et à tous ceux qui se sont mobilisés, rendez-vous à l’année prochaine !
Article paru dans les Nouvelles Calédoniennes du 6 août 2015
VALLÉE-DES-COLONS. PREMIER CARREFOUR DES MÉTIERS À DO KAMO
L’AVENIR DÈS AUJOURD’HUI
Près de 80 intervenants étaient invités à participer hier matin au premier carrefour des métiers organisé au lycée Do Kamo. Pour l’équipe éducative, le principal objectif est d’inciter les élèves à se poser les bonnes questions le plus tôt possible.
Préparateur en pharmacie depuis six ans, Cyprien Lapenmal (à droite) a pris le temps de présenter son parcours et son métier à Jacky, élève en terminale S (au premier plan).
Photo s.c.
«J’ai vraiment envie de devenir avocate, mais pourquoi je devrais porter cette robe. » Élèves de seconde, Maurane et ses amies ont passé un long moment sur le stand des avocats hier matin. Invitées dans le cadre du premier carrefour des métiers du lycée Do Kamo, Me Laure Chatain et Me Marie-Ange Fantozzi ont patiemment répondu aux questions parfois très précises des lycéennes. Sur le cursus dans un premier temps, mais aussi sur leur quotidien. « Est-ce qu’il vous arrive d’avoir peur des représailles ? », s’interroge Suzanne.
Empathie. Un entretien privilégié au sein même de leur établissement scolaire qui a permis aux jeunes filles de confier leurs motivations, mais aussi leurs doutes. « Il faut être assidue et avoir une bonne culture générale », conseille Me Marie-Ange Fantozzi. « Et avoir de l’empathie aussi », complète Me Laure Chatain. Déterminées, les jeunes filles sont parties à la recherche d’informations concernant le cursus de droit après les avoir remerciées.
Filières, bourses ou études à l’étranger, pas moins de 80 intervenants très différents étaient présents hier. « C’est vraiment utile comme journée, il y a plein de choses », lâche Elise, une élève très enthousiaste suite à une rencontre avec une structure d’aide à la création d’entreprise.
Perdu. Si cette élève de seconde a encore un peu de temps pour affiner son projet, pour d’autres, l’échéance se rapproche à grands pas. Elève en terminale scientifique, Jacky s’est longuement entretenu avec Cyprien Lapenmal, préparateur en pharmacie au Pont-des-Français. « Mon métier est assez méconnu, alors qu’il en manque beaucoup ici. » Agé de 26 ans, le jeune homme est passé par les mêmes questionnements que les lycéens qu’il a rencontrés hier. « Quand on entre à l’université, on est parfois un peu perdu. Je leur explique qu’il faut qu’ils se posent les bonnes questions dès maintenant. »
C’est notamment une des raisons qui ont poussé l’équipe éducative à mettre en place cette matinée. « Le problème, c’est que les élèves s’y prennent parfois trop tard, regrette Clémentine Lidinuar, professeur d’administration. Le Salon de l’étudiant est prévu dans quelques semaines, mais tous les jeunes ne peuvent pas y aller. » Ce sont ses élèves de première et de terminale du bac professionnel Gestion et administration qui ont mené ce projet à bien. Un travail qu’ils ont commencé dès le mois de mars. « On a passé beaucoup de temps à relancer les professionnels pour qu’ils soient le plus nombreux possible », raconte Maurice Nenou. Hier matin, cet élève était aussi en charge de l’animation d’un stand de prévention. « C’est très complet comme exercice. Il englobe toutes les compétences qu’ils doivent valider pour leur formation », reprend Clémentine Lidinuar.
Un projet qui, pour l’enseignante, va au-delà de la simple question de l’orientation et qui fait écho au nom de l’établissement, qui signifie homme vrai en langue a’jië.
Stéphanie Chenais
Une très bonne initiative !!! j’espère que les élèves ont été satisfait de cette journée qui dû être très enrichissante !!!