Politique fiction : Imaginons…
Discours du 1er ministre français en juillet 2013 à Nouméa
«…Calédoniens, Calédoniennes, je vous ai compris ! […] Il y a 25 ans, c’étaient les Accords de Matignon-Oudinot qui engageaient la Nouvelle-Calédonie dans la voie de modernisation de sa gouvernance. […] Faut-il s’étonner qu’aujourd’hui que la Nouvelle-Calédonie exige d’être libre, de décider elle-même de son propre destin ? Il appartient à la Nouvelle-Calédonie de décider quelle forme de gouvernement doit remplacer l’expérimentation actuelle, mais nous devons l’aider à mettre en place sans délai le mécanisme qui lui permettra de prendre cette décision. La Nouvelle-Calédonie doit choisir elle-même quelles seront sa Constitution future et sa place dans le monde. […] Si, la Nouvelle-Calédonie vote pour l’indépendance, nous estimons qu’elle a le droit de le faire. Il nous appartiendra de l’aider à rendre la transition aussi calme et facile que possible. […] J’ai parfaitement conscience, lorsque je parle de la Nouvelle-Calédonie, de parler d’un pays comportant de multiples ethnies et langues, et je connais bien toutes les difficultés qui en découlent. Mais ces difficultés ne peuvent être surmontées que par les calédoniens. Nous ne pouvons pas dicter la façon dont ces difficultés peuvent être surmontées. […] »
[Pour confectionner ce discours fictif, nous nous sommes basés sur les discours de Attlee en 1947 à propos de l’Inde et de de Gaulle en Algérie en 1958.]
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