Bienvenue aux nouveaux explorateurs !

C’est avec joie que nous vous accueillons dans l’enseignement d’exploration Littérature et Société, un enseignement résolument porté vers l’investigation dans lequel, vous élèves, allez faire preuve d’imagination… et d’autonomie ! A ce titre, le thème des regards croisés de cette année 2011 va vous permettre d’apprendre d’une autre manière : travail en groupe, recherches sur Internet, sorties, visites, interviews, exposés, réalisations vidéos … Bref, la diversité des activités proposées par notre enseignement va vous offrir la possibilité d’acquérir de nouveaux apprentissages qui vous seront d’une grande utilité pour la suite de votre scolarité. Mais découvrons tout de suite le contenu de cet enseignement. En avant !

REGARDS CROISES, QU’EST-CE QUE C’EST ?

Dans le cadre donc de l’enseignement d’exploration Littérature et Société de cette année 2011, il nous a semblé intéressant d’aborder le thème des regards croisés. De quoi s’agit-il exactement ? L’expression regards croisés implique nécessairement une réflexion sur la façon dont on voit l’autre, et par conséquent, cette réflexion doit nous amener à nous interroger sur la manière dont l’autre nous voit.  Ceci nous a amené à nous intéresser à la manière dont les européens ont considéré les kanak quand ils les ont rencontrés pour la première fois ; et dans le même temps, comment les kanak se sont eux représentés les nouveaux venus. Ainsi nous sommes-nous penchés sur le témoignage du premier européen à être entré en contact avec les kanak. Il s’agit bien sûr de James Cook qui, dans ses Relations de voyage, évoque sa rencontre en 1774 avec des « naturels » qu’il n’avait jamais rencontrés ailleurs. En étudiant ses notes, nous verrons comment le célèbre capitaine anglais « envisageait » ces autres, comment il considérait cet « ailleurs » auquel il donnera le nom de Nouvelle-Calédonie. De la même manière nous verrons comment les kanak, grâce à la technique quasi unique du bambou gravé, ont assimilé ces  étranges étrangers, dès le 18ème siècle et tout au long du 19ème siècle. Ces bambous sont de véritables mines d’informations sur la façon dont les kanak appréhendaient le monde. Ils ont été particulièrement étudiés par madame Marguerite Lobsiger-Dellenbach, spécialiste de la question. A ce titre l’ouvrage Bambous kanak, publié à l’occasion d’une exposition au musée d’ethnographie de Genève en 2008, va nous permettre de bénéficier d’explications « éclairantes » en vue de notre étude.

Le cadre de notre étude fixé, les objectifs à atteindre définis, il ne nous reste plus qu’à enquêter afin de pouvoir, via le site internet du Lycée Do Kamo, faire partager au plus grand nombre les résultats de notre travail. L’aventure commence.

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