Senghor à Do kamo
Le CDI propose pendant un mois une exposition sur Léopold Sédar Senghor, avec un questionnaire à la disposition des élèves ; les meilleurs réponses seront récompensées par des cadeaux grandioses.
Si certains aspects du mouvement que Senghor a initié dans les années 30 avec ses amis antillais peuvent paraître aujourd’hui quelque peu dépassés, d’autres sont au contraire d’une actualité étonnante, telle cette définition de la négritude d’Aimé Césaire, que certains pourraient relire avec profit : «Ce mot désigne en premier lieu le rejet. Le rejet de l’assimilation culturelle ; le rejet d’une certaine image du Noir paisible, incapable de construire une civilisation».
Mais si la négritude constitue une revendication essentiellement identitaire, il ne faut pas oublier sa vocation universelle parfois occultée :
« S’enfermer dans sa culture d’origine, c’est s’appauvrir.
Nous nous devons de nous ouvrir aux autres, de partager nos valeurs de civilisation. »
L. S. Senghor, 1906 – 2001
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