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Une journée culturelle au poil

Nous avons vécu une formidable journée culturelle le vendredi 9 octobre, juste avant de partir en vacances.

Une journée proposée par les professeurs de LCK, ce sont donc les activités culturelles traditionnelles kanak qui ont été mises à l’honneur, avec des concours et des ateliers : grattage de coco, lancer d’épervier, tressage, wessel, plantes endémiques, contes et généalogies, etc. Et le tout ponctué de chorales et de prestations musicales ou danses, et de remises de récompenses pour les élèves méritants.

Un grand moment de partage joyeux, avant d’entamer le dernier sprint qui nous mènera au bac en novembre.

Et l’article des Nouvelles Calédoniennes :

Samuel Adolphe | Crée le 10.10.2020 à 04h25 | Mis à jour le 10.10.2020 à 04h25
Ici, on apprend à siffler dans le wessel, un instrument très utilisé lors des cérémonies de mariage. Photo S.A.
Ici, on apprend à siffler dans le wessel, un instrument très utilisé lors des cérémonies de mariage. Photo S.A.
Vallée-des-colons. Une journée culturelle a eu lieu, hier, au lycée Do Kamo autour de la culture kanak. Les élèves ont participé à des activités variées qu’ils ont eux-mêmes organisées.

 

Chaque année, une journée festive est organisée par le lycée protestant Do Kamo afin de mettre de l’animation dans le quotidien des lycéens et de les associer à l’organisation d’un projet. Cette année, l’idée de la journée culturelle est arrivée au fil des discussions avec l’équipe enseignante.

L’objectif était de montrer les réalisations des élèves du cours de langues et cultures kanak.

Pour l’occasion, des jeunes de première ont cuisiné un grand bougna qui a été partagé au déjeuner avec tous les membres du lycée. D’autres élèves de seconde ont participé à la clôture de la journée avec une représentation de leur chorale qui proposait des chants en langue.

Les lycéens ont été associés à l’organisation de la journée. Ils sont à l’origine des concours organisés dans la matinée. « Nous avons sûrement tendance à trop vouloir leur imposer les choses, affirme Aurélie Poyau, la directrice du lycée, mais le chemin inverse est porteur. Quand l’initiative vient des élèves, ça se traduit toujours de manière très positive. »

En effet, les étudiants ont eu l’idée d’organiser des concours qui leur ont permis d’exprimer les talents liés à leurs origines.

Ateliers, activités et animations

Trois épreuves se sont succédé : le grattage de coco, le tressage et le lancer d’épervier. Divers ateliers se sont tenus avant la pause déjeuner. Des intervenants extérieurs sont venus partager leurs spécialités.

Au programme, du tressage sur feuille d’aloès, une initiation au sifflet wessel qui rythme le tchap, une présentation des plantes endémiques de la Nouvelle-Calédonie, de la danse avec une troupe venant de Canala et un atelier vi vaa porté sur les discours généalogiques pendant les coutumes.

Les lycéens, de 9 h 15 à 11 h 30 avaient le choix de participer aux activités qui les motivaient le plus.

« Nous sommes fiers de transmettre les savoirs que nous tenons de la tribu », leur a dit Alizée, originaire de Lifou.

Tout le monde a ensuite partagé le bougna et après le repas, les élèves les plus méritants ont été récompensés.

Tous les domaines ont été mis en valeur : les résultats scolaires, mais aussi le sport, la musique et l’engagement citoyen.

La journée s’est terminée avec des spectacles de musique et de danses auxquels ont participé les élèves et les intervenants extérieurs. « Cette ambiance festive qu’on a pu observer pendant les concours est très enrichissante pour tout le monde », a conclu Aurélie Poyau très satisfaite de l’implication des élèves et de l’équipe pédagogique dans l’organisation de la journée.

Et les photos…

 

 

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