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Une journée formidable au Centre Culturel Tjibaou

Affiche

 

Le mercredi 27 mai, 140 élèves ont passé une journée formidable au Centre Culturel Tjibaou.

A l’occasion du Prix Vi Nimö, des élèves des lycées Do Kamo, Blaise Pascal et Grand Nouméa se sont retrouvés autour des activités culturelles proposés par les animateurs du Centre.

 

 

Voici l’article paru dans les Nouvelles Calédoniennes du jeudi 28 mai 2015 :

 

TINA. 140 LYCÉENS RENCONTRENT DES AUTEURS AU CENTRE TJIBAOU

UN VISAGE SUR DES MOTS

Publié le jeudi 28 mai 2015 à 03H00

Invités au centre culturel Tjibaou dans le cadre du Prix Vi Nimö, des lycéens ont échangé, hier, avec les auteurs des cinq livres en compétition. Objectif : encourager les jeunes à lire les ouvrages et les aider à choisir leur préféré.

Près de 200 lycéens des trois provinces participent au Prix Vi Nimö, qui signifie « récit d’initiation » en langue ajië. Ici, Sosthène Desanges dédicace son livre.

Près de 200 lycéens des trois provinces participent au Prix Vi Nimö, qui signifie « récit d’initiation » en langue ajië. Ici, Sosthène Desanges dédicace son livre. Photo Jacquotte Samperez

La connexion est un peu hachée, mais les adolescents sont attentifs. Il faut dire que Nathalie Salmon-Hudry, l’auteur de l’ouvrage Je suis née morte, répond aux questions par visioconférence, depuis la Polynésie.

Près de 140 lycéens participant au concours littéraire Vi Nimö ont été invités à passer la journée au centre culturel Tjibaou, hier. « C’est le dixième anniversaire de ce prix, explique Daniel Collet, documentaliste au CDI du Lycée Do Kamo et coordonnateur de l’événement. Le principal objectif est de faire découvrir des auteurs locaux aux jeunes, pour leur donner envie de lire leurs livres. Mais, la journée est aussi l’occasion pour les élèves de différents lycées de passer une journée ensemble et de se rencontrer. »

 

Echanges. Neuf établissements y participent cette année. Les lycées Do Kamo, Blaise-Pascal, Jules-Garnier et Grand-Nouméa étaient représentés hier et les jeunes ont tous été dispersés dans différents groupes, pour favoriser les échanges. Les activités culturelles du matin – danse traditionnelle, tressage – ont permis de briser la glace. « Certains se connaissaient déjà, mais tout le monde a rapidement commencé à discuter », assure Florange Deschamps, documentaliste au lycée du Grand-Nouméa. Avec Pascale Collinet, professeur de français, elle réunit les 32 élèves d’une classe, une fois par mois, autour d’une table ronde. « Ils échangent sur leurs lectures. On essaye de travailler leur analyse critique. ils expliquent aussi pourquoi ils décrochent parfois. » Les auteurs présents hier étaient donc loin d’être des inconnus pour Moesha-Lise, 14 ans. « J’ai déjà lu deux des cinq livres. Je n’avais pas vraiment de questions à poser à Nathalie Salmon-Hudry, mais je voulais qu’elle sache que son livre m’avait beaucoup touché. »

 

Cassures. Au fil des questions de son jeune auditoire, Sylvie Baille, auteur de Swing à Lifou a raconté comment était né son livre. « J’avais envie de chanter une histoire, alors je me suis employée à écrire en rythme, avec des cassures. » A l’issue de la rencontre, les élèves ont pu faire dédicacer leurs ouvrages et prendre des photos. Patrick Génin, auteur de La grotte (retour à Lifou) a même laissé son adresse mail à la demande d’une élève.

Drebora Houdard, 15 ans a déjà lu Chroniques de la mauvaise herbe de Vincent Vuibert et Ash & Vanille de Sosthène Desanges. Pour ce dernier ouvrage, « je pensais qu’il avait tout tiré de son imaginaire, alors qu’en fait il nous a expliqué qu’il a fait beaucoup de recherches, c’est ce qui m’a le plus étonnée, confie la jeune fille. Ça nous permet aussi de mettre des visages sur les livres. »

Si les élèves des lycées Anova, de Pouembout, Do Néva, Escoffier et Williama-Haudra de Lifou n’ont pas pu se rendre à la rencontre d’hier, ils retrouveront leurs camarades lors du déplacement prévu à Poindimé en octobre prochain. Les lycéens ont encore quatre mois pour faire leur choix parmi les cinq ouvrages. Afin de remettre leur prix à leur auteur préféré, lors de leur visite du Salon international du livre océanien, le Silo.

Stéphanie Chenais

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