Une rentrée sous surveillance

Une rentrée sous surveillance, après 5 semaines de confinement, dont 3 semaines de continuité pédagogique.

La moitié des élèves devaient rentrer cette semaine, mais c’est 48.5 % des élèves prévus qui étaient présents, pour faire le point sur la période passée, et reprendre les enseignements.

Une minute de silence a été observée pour rendre hommage à ceux qui nous ont quitté, en particulier des anciens de Do Kamo : Ilan Wahea, notre cuisinier parti à la retraite il y a deux ans, et deux anciens élèves de l’Ecole du Foyer qui accueillait dans les années 50 les enfants kanak à Nouméa, Hnadrune Yeiwene et Joseph Caihe. Qu’ils reposent en paix auprès du Seigneur.

« Ne vous inquiétez donc pas du lendemain : le lendemain se souciera de lui-​même. À chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:34). C’est sur ce verset que Yanis a basé le culte, en exhortant les jeunes à être attentifs à leur santé et celle de leurs proches, et à faire confiance aux professeurs.

Il a aussi raconté cette histoire des deux vieux qui devaient aller au champ ensemble. Le premier vieux s’est levé à 4 heures du matin, et a affûté son couteau jusqu’à 6h30. Le deuxième vieux s’est levé à 6 heures, a bu son café et puis est parti au rendez-vous avec son ami. Et pendant toute la journée au champs, le premier vieux a pu débrousser une grande surface, mais le deuxième vieux était constamment obligé de s’arrêter pour affûter sa lame.

« Vous aussi les jeunes, pensez à affûter votre lame, c’est à dire à préparer sérieusement votre avenir, en étudiant avec application ! »

Plusieurs chants entonnés par pasteur Bearune, Yanis, Alfred et André ont ajouté à l’émotion des retrouvailles, et les jeunes de l’Eglise ont ensuite laissé la place à l’équipe de direction et au président des parents d’élèves, qui ont rappelé les consignes strictes de la reprise (voir ici).