Publié le jeudi 02 octobre 2014 à 03H00

Elèves et enseignants du lycée Do-Kamo ont effectué le ménage intégral des sept bâtiments de l’établissement, hier matin, à l’occasion d’une journée citoyenne. L’occasion de développer entraide et cohésion et d’ouvrir un nouvel espace plein air.

La demi-journée se voulait également un moment de détente en plein air, avant les premières épreuves du baccalauréat du 12 novembre.

Photo G.R.

Gants et Kärcher en mains pour les uns, pinceaux et débroussailleuses pour d’autres, les ados du lycée Do Kamo et leurs professeurs ont procédé, hier matin, à un nettoyage de fond en comble de leur établissement, dans le cadre de la traditionnelle journée citoyenne du lycée. « Les élèves prennent vraiment cela à cœur et c’est intéressant de les voir autrement que dans une salle de classe », explique Dario Burguiere, son directeur. Dès 8 heures, 450 des 600 élèves ont pris part à cette demi-journée placée sous le thème « J’améliore mon environnement ». Ateliers plantations, brigades anti-tags à l’intérieur du lycée, mais également chez les voisins de la rue Taragnat, groupes de nettoyage des salles de classe, des partis communes, ateliers peinture, ils ont été nombreux à mettre la main à la pâte. A 9 h 30, la quarantaine de classes, le centre de documentation et d’information, les deux internats et la cantine avaient déjà retrouvé une bonne partie de leur éclat. « On a préféré peindre en blanc, c’est plus joli et ça permet de réparer un peu les choses », commente trois élèves de seconde occupés à repeindre les bancs de la cour, soucieux que les nouveaux venus l’an prochain trouvent un lycée propre.

Jardin. Et tandis qu’ici et là, des hibiscus et des arbustes endémiques ont été plantés pour fournir un peu d’ombre, un espace a été dégagé au fond de la cour pour accueillir un « jardin de la connaissance », où auront lieu des cours de philosophie en plein air. « C’est une façon de renouer avec les origines de l’enseignement », renseigne Jacques Eschenbrenner, professeur de philosophie, en référence aux jardins où Epicure prodiguait son savoir. Une proposition venue de Grégory Wawalahae et Franciska Gorodey, deux élèves de terminale littéraire. Conduit en musique, le grand nettoyage a été plié rapidement et en fin de matinée un grand monticule de déchets évacués en pick-up s’élevait au milieu de la cour. Attendant le repas partage prévu à 11 h 30, Sarah, Malia, Amélie et Noibal, toutes en seconde, en profitaient pour passer les ultimes couches de bleu à plusieurs montants de portes et de fenêtres. « Vu qu’on ne se connaît pas, c’est une bonne occasion de s’entraider et de se rencontrer », commentaient-elles avec le sourire.

Gédéon Richard