,

Le Prix Vi Nimö 2015 est attribué à…

Nathalie Heirani Salmon-Hudry a remporté le Prix Vi Nimö 2015 pour son livre si émouvant Je suis née morte.

Elle y raconte la vie d’une jeune femme prisonnière d’un lourd handicap depuis sa naissance.

Cette jeune femme, c’est elle, Nathalie Heirani Salmon-Hudry, qui nous livre ses espoirs et ses craintes, ses soutiens, et ses difficultés quotidiennes.

Le Prix sera remis le samedi 3 octobre lors du SILO de Poindimié par les élèves lecteurs.

Félicitation à la lauréate, et merci à tous les auteurs pour leur participation au Prix Vi Nimö.

Un grand merci aussi à nos partenaires : le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, la Province Sud, la Province Nord, la délégation à l’éducation artistique et culturelle du vice-rectorat (DAAC), la Maison du Livre, la librairie Calédolivres et Book’In Distribution.

 

 

La réaction de l’auteure lauréate :

Bonjour,

Waouw, heureusement que j’étais assise…  dans mon fauteuil roulant!!!

Mes premières pensées vont aux 147 lycéens à l’origine de cet immense honneur et de cette grande joie!!! Merci!!! Ce prix symbolise, de manière concrète, le lien particulier qui m’unit à la Nouvelle-Calédonie. Merci aux organisateurs et à tous ceux qui oeuvrent, dans l’ombre, pour mettre en avant un auteur chaque année.

Avec mon éditeur, Christian Robert, nous mettrons tout en oeuvre pour être présents le 3 octobre.

Un grand oleti et un « à bientôt » presque impatient

Nathalie SALMON-HUDRY

 

Voici l’article des Nouvelles Calédoniennes (publié d’abord dans la Dépèche de Tahiti) consacrée à la lauréate :

 

POLYNÉSIE. NATHALIE SALMON-HUDRY REMPORTE LE PRIX VI NIMÖ

ADOPTÉE PAR LE CAILLOU

Publié le jeudi 17 septembre 2015 à 03H00

C’est une première dans l’histoire du prix littéraire désigné par les lycéens de Nouvelle-Calédonie : une auteure polynésienne, Nathalie Salmon-Hudry, a été primée. Pas si étrangère que ça au Caillou…

Christian Robert et « son » auteur Nathalie Salmon-Hudry ont appris du fenua, les bonnes nouvelles du prix et d’une prochaine venue en Calédonie.

Christian Robert et « son » auteur Nathalie Salmon-Hudry ont appris du fenua, les bonnes nouvelles du prix et d’une prochaine venue en Calédonie.

Photo LDT

L’histoire d’amour est née l’an dernier. À l’occasion du Salon international du livre océanien (Silo), Nathalie Salmon-Hudry avait fait le tour du Caillou et des médiathèques avec son récit Je suis née morte. Christian Robert, son éditeur de Au vent des îles, garde un souvenir particulièrement ému d’une rencontre faite à Poindimié. « Il y avait pas mal de gens et une vieille dame, Adèle, elle était accompagnée de son mootua. Elle n’a pas dit un mot, mais nous avons échangé des regards, des larmes. Et le lendemain, elle avait fait déposer une petite enveloppe avec de l’argent. En repartant, nous passons près du marché, et là, nous avons été encerclés par des femmes et tout le monde pleurait. Nous nous étions vus une heure la veille, et là, tout le monde était déchiré. Il s’est passé un truc. »

 

Océaniens. Le courant est en effet bien passé à tel point que la Nouvelle-Calédonie semble avoir adopté Nathalie Salmon-Hudry comme l’une des siennes. La jeune auteure polynésienne a en effet remporté le prix Vi Nimö, attribué par les lycéens et normalement, aux auteurs calédoniens. « J’étais déjà Calédonienne depuis l’an dernier où j’ai découvert le pays et le peuple. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, il n’y a pas de mot pour l’expliquer, mais je suis intimement convaincu que nous sommes frères océaniens, nous partageons un truc en commun », explique Nathalie Salmon-Hudry, déjà impatiente de s’envoler pour le Caillou, grâce au soutien d’Air Tahiti Nui et Air Calin. « Je vais le vivre à 200 % parce que là nous allons rester quelques jours, cela va être de l’émotion puissance 10. »

Publié fin 2012, l’ouvrage en est déjà sa troisième édition, et il ne cesse donc de conquérir les cœurs. « C’est juste un témoignage de vie, je voulais juste dire aux gens que j’existais et que l’on me considère comme une personne, pas comme une handicapée. Là les lecteurs sont en train de transformer ma vie en un rêve. C’est fabuleux », s’enthousiasme-t-elle.

 

Le Silo se tiendra cette année à Poindimié, du 1er au 4 octobre.

La Dépêche de Tahiti

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *